Selon vos possibilités et votre passion, un bon entraînement "intermédiaire" est la photos en sports mécaniques sur circuit. Ce que je pratique depuis plus de vingt ans.
- Les "cibles" - si ce sont des autos - sont certes plus grosses qu'un volatil*, sauf quand il faut aller les cueillir dans des zones éloignées. D'où mon adjectif "intermédiaire", pour qui n'a pas l’expérience sur des sujets en mouvement rapide (* les monoplaces et les motos sont par contre difficiles à,cadrer dès qu'un peu éloignées).
- Leur trajectoire est prévisible ; ce qui là encore constitue un début d'entraînement pour le suivi et le maintien dans le "'spot flexible élargi". Pas si évident que l'on croit lorsque l'on capture au télézoom** une auto située à 100 mètres et qui vient sur vous de 3/4 à 200 km/h (** j'utilise couramment le Sony 70-400 G SSM).
- Dans ses évolutions à proximité, la vitesse angulaire du sujet est parfois plus élevée que celle d'un oiseau pris au zoom à une bonne distance.
- Mais surtout : les circuits étant en boucle, au cours d'une même journée ou demi-journée, on a une infinité d'occasions de s'entraîner, de modifier des réglages, de tenter des compromis ouverture/vitesse/sensibilité.
Pour info, je shoote en manuel, pour maîtriser autant la vitesse (photo nette vs effet de filé) que la profondeur de champ (intégration plus ou moins grande de l'arrière plan ou des proches concurrents). La "sauvegarde de l'expo se fait alors par la sensibilité automatique (très utile lorsque je prête les appareils à un copain lorsque je suis moi-même dans le baquet).
Pour ce faire, comme il faut être accrédité sur les compétitions officielles, vous pouvez par contre vous rapprocher d'un club auto, moto ou karting*** afin d'accéder à ses journées de roulage open.
(*** Bien que je ne l'ai pas mentionné, mes arguments sont valables également pour le karting en extérieur).
Selon la région où vous résidez, je pourrais peut-être vous lister des opportunités voisines (mais vous les trouverez également sur le Web).
