Bonjour,
Déjà, il faudrait poster une ou deux photos typiques pour bien comprendre ce que vous appelez manque de piqué.
Toutefois, en dehors d'éventuelles conditions particulières d'éclairage, la plupart du temps, ce constat conduit à mettre en cause le photographe et sa méthode : sa stabilité, son éventuel coup de doigt au déclenchement, le mode de visée utilisé, etc.
Les deux premières causes citées concernent plus particulièrement le cas de l'oiseau perché, immobile. Lui ne nécessite surtout pas l'AF-C, ni la zone large pour l'AF. En zone centrale ou spot, au moindre désalignement (si vous tremblez un peu ou si votre action sur le déclencheur est trop brutale), le collimateur actif va se caler sur un objet situé à une tout autre distance et la mise au point sera faussée. Avec l'AF-S, la distance sera figée lors de votre appui mi-course, même si vous perdez légèrement le sujet dans le collimateur actif.
Pour l'oiseau en vol, non à l'AF-C si celui-là suit une trajectoire à distance constante, pour les mêmes raisons. Si par contre le sujet se déplace en profondeur (s'enfuit ou vient vers vous), oui à l'AF-C. Mais là encore, il ne faudra surtout pas le "perdre " du collimateur ; en plus, pour que l'algorithme prédictif de la distance ait le temps de calculer la courbe d'évolution probable de la distance, il faut capturer le sujet et le suivre au moins une demi-seconde avant de déclencher (sur course auto sur circuit, je vais même jusqu'à une seconde).
Evitez la zone large pour l'AF. Car si vous, vous savez ce que vous voulez prendre, l'appareil, lui, l'ignore et le collimateur active peut très bien choisir se "polariser" sur une autre cible.
Un dernier point : la photo sur sujets mobiles et/ou longue distance (donc petits) demande un certain échauffement. Au matin, sur circuit, mes premiers clichés en piste sont généralement à "poubéliser".
